Maîtres d’ouvrage : Bénéfices

Une démarche de conception pour la prévention des déchets à travers un ou plusieurs axes d’actions (conservation de l’existant, démontabilité, évolutivité, entretien-maintenance,prévention en phase chantier) peut apporter une série de bénéfices économiques, environnementaux et sociétaux, à court et à long termes. Certains bénéfices concernent directement la Maîtrise d’ouvrage et d’autres l’environnement et la société de manière plus globale.

Les phases de conception optimisée et les principes de constructifs particuliers entrainent généralement des surcoûts à court terme pour le projet. Ils sont cependant rattrapés à long terme dans une démarche de coût global et les bénéfices économiques à terme peuvent parfois être très significatifs

L’importance des bénéfices économiques dépend d’un ensemble de facteurs tels que : le type de bâtiment, le contexte législatif actuel et futur, le tissu industriel et les conditions d’accès aux ressources. Un bâtiment de bureaux ou un hôpital trouvera par exemple un bénéfice plus important à une conception de bâtiment flexible. Une législation incitative sur les déchets et le réemploi ainsi que des aides éventuelles (ex. réduction d’impôts sur 28% de la valeur des éléments déconstruits donnés à des associations aux USA, la TGAP…) permettront une meilleure valorisation économique des efforts.

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Conservation de la valeur patrimoniale du bâtiment. Aspect pouvant également être économiquement valorisable.
  • Economies financières sur les travaux par la conservation d’éléments construits (ex structure). Particulièrement intéressant pour les structures poteaux poutres. EX1
  • Réduction des quantités des déchets et des coûts associés.
  • Obtention de crédits supplémentaires pour les certifications environnementales de bâtiments (HQETM, LEED®, BREEAM®). Voir page Certifications
  • Réduction importante des impacts environnementaux du projet, préservation de l’énergie grise.
  • Réduction des nuisances liées au chantier.
  • Amélioration de la qualité de l’air intérieur (les produits ne sont plus émissifs).
  • Meilleure acceptation du chantier par les pouvoirs publics et le voisinage.
  • Valorisation de l’image du lieu et de la Maîtrise d’Ouvrage.
  • Dans certains cas, mise à profit de l’esthétique des matériaux anciens.
  • Réponse aux objectifs de politique environnementale publique.

De manière plus générale

  • Réduction de l’impact environnemental global du projet et du secteur de la construction.
  • Préservation des ressources en matières premières non renouvelables.
  • Réduction des émissions de GES et des pollutions diverses (particules, poussières) liées aux travaux de démolition, au transport et au traitement des déchets, à la fabrication et au transport des produits neufs.
  • Réduction des quantités de déchets, des transports et des besoins en enfouissement.
  • Préservation de la mémoire patrimoniale collective.
  • Participation à la sensibilisation générale sur les aspects liés à la construction durable.

EX1
Exemple : le projet LONG CENTER aux USA, de conversion du Palmer Auditorium en Centre culturel, a réalisé une économie d’environ 1.7 M$ sur un projet de 77 M$ en conservant la structure originale.

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Réduction des quantités des déchets et des coûts associés. EX1
  • Amélioration des conditions de travail sur chantier.
  • Amélioration de la qualité globale de la mise en œuvre.
  • Obtention de crédits supplémentaires pour les certifications environnementales de bâtiments (HQETM, LEED®, BREEAM®). Voir page Certifications
  • Réduction des impacts environnementaux du projet.
  • Réduction des nuisances liées au chantier (poussières, envoles, image, transports, salissure de la voie publique, etc).
  • Meilleure acceptation du chantier par les pouvoirs publics et le voisinage.
  • Valorisation de l’image de la Maîtrise d’Ouvrage.
  • Facilités à intégrer des programmes d’aides (ADEME par ex).
  • Réponse aux objectifs de politique environnementale publique.

De manière plus générale

  • Réduction de l’impact environnemental global du projet et du secteur de la construction.
  • Préservation des ressources en matières premières non renouvelables. La prévention des déchets sur chantier implique généralement moins de gaspillage des matériaux (par dégradation préalable, erreurs) et l’optimisation des fabrications
  • Réduction des émissions de GES et des pollutions diverses (particules, poussières) liées au transport et au traitement des déchets.
  • Réduction des quantités de déchets, des transports et des besoins en enfouissement.
  • Participation à la sensibilisation générale sur les aspects liés à la prévention des déchets et à la construction durable.
  • Atteinte des objectifs des politiques publiques sur la réduction des déchets enfouis et sur le recyclage.

EX1

Les exemples de réduction des coûts de chantier liés à la prévention des déchets sont nombreux.

L’intérêt économique de la prévention des déchets est de plus en plus important au regard de l’augmentation de la TGAP pour la prise en charge des déchets, l’augmentation des prix des carburants, les éventuelles futures taxes complémentaires ou pénalités sur la génération de déchets non valorisables, etc.

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Réduction des coûts directs d’entretien maintenance à long terme :
    • Baisse des besoins de remplacement des matériaux/systèmes,
    • Baisse des coûts de main d’œuvre.
    • Baisse des coûts de fourniture en produits/consommables d’entretien maintenance.
    • Baisse des coûts d’élimination des déchets.
  • Réduction des quantités de déchets générés en phase d’usage.
  • Meilleure durabilité de la qualité des éléments du bâti.
  • Amélioration de la qualité de l’air intérieur et du confort.
  • Obtention de crédits supplémentaires pour les certifications environnementales de bâtiments (HqE®, LEED, BREEAM®). Voir page Certifications
  • Réduction des impacts environnementaux du projet.
  • Mise à profit de l’esthétique des matériaux bruts, de l’architecture minimaliste et des réseaux apparents

De manière plus générale

  • Réduction de l’impact environnemental global du projet et du secteur de la construction.
  • Réduction des besoins en matières premières naturelles (par une meilleure durabilité des produits mis en œuvre).
  • Réduction des quantités de déchets, des transports et des besoins en enfouissement.

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Meilleure utilisation de l’espace durant toutes les phases de la vue utile du bâtiment.
  • Augmentation des possibilités d’adaptation aux évolutions d’usage et aux augmentations d’effectifs, de membres dans la famille, etc.
  • Réduction des coûts des travaux liés aux changements d’usages.EX1
  • Réduction des coûts des travaux obligatoires liés aux changements de réglementation (ex. Amiante, mise en conformité aux normes handicapés et électriques, obligations de rénovation thermique, etc).
  • Réduction des coûts des travaux pour l’intégration de nouvelles technologies (ex. système de ventilation, fenêtres actives, dispositifs électriques, etc)
  • Augmentation de la vie utile du bâtiment. EX2
  • Valeur du bâtiment plus importante à la revente, notamment par la réduction des travaux nécessaires aux changements d’activités.
  • Facilités de revente du bâtiment et réduction des risques de démolition.
  • Obtention de crédits supplémentaires pour les certifications environnementales de bâtiments (HQETM, LEED®, BREEAM®). Voir page Certifications
  • Réduction des quantités de déchets générées et des coûts associés lors des phases d’évolutions.
  • Pour une Maîtrise d’œuvre, différentiation des autres équipes de conception et atteinte des objectifs environnementaux et techniques de la Maîtrise d’Ouvrage.
  • Réduction des impacts environnementaux globaux du projet

De manière plus générale

  • Augmentation de la durée de vie des bâtiments et préservation de l’énergie grise.
  • Adaptation à une plus grande densité de personnes pour la même empreinte environnementale.
  • Réduction de l’impact environnemental global du projet et du secteur de la construction.
  • Préservation des ressources en matières premières non renouvelables.
  • Réduction des émissions de GES et des pollutions diverses, liées à la production des produits neufs, de leur transport et de celui des déchets évités.
  • Réduction des quantités de déchets du secteur de la construction et des besoins en enfouissement.
  • Préservation de la mémoire patrimoniale collective.
  • Atteinte des objectifs des politiques publiques sur la réduction des déchets enfouis et sur le recyclage

EX1

A titre d’exemple, le LUMC Research Centre (Hopital et Centre de recherche) à Leiden en Allemagne a reçu un prix concernant la catégorie des bâtiments industriels flexibles et démontables. Ce bâtiment, principal hôpital de Leiden a des dynamiques de changements importantes. Le cabinet d’architecture EGM de Rotterdam a proposé des solutions de flexibilité durant la phase conception dont les principales sont :

  • Espace extra pour les réseaux.
  • Réseaux et sous-réseaux complémentaires.
  • Démontabilité des parois verticales.
  • Voies d’évacuations additionnelles.
  • Plancher additionnel.
  • Adaptation des équipements de laboratoire.
  • Renforcement des conduites d’air.
  • Renforcement des conduites de chauffage et de refroidissement.
  • Boîtiers de sols additionnels dans les laboratoires.
  • Systèmes de rails pour les conduites.
  • Système d’interrupteurs de lumières spéciaux.
  • Réserve de lignes de téléphone et de réseaux informatiques.

L’ensemble de ces mesures a eu un coût supplémentaire pour les travaux de 5 091 000 € soit 8% du coût total des travaux.

Les études de rentabilité ont comparé les coûts des travaux nécessaires pour les futures adaptations avec et sans mesures de flexibilité. Les économies estimées sont de 25 500 € par module de 25 m2 soit 1 202 €/m2. L’hôpital rénove environ 10 % de ses surfaces chaque année (15 588 m2 sur 6 étages dont 8 676 m2 de surface utile) soit 867.6 m2/an.

Le retour d’investissement (5 091 000 €) est de 6 ans et les économies sur 30 ans sont d’environ 25 000 000 €.

(source : Transformable Building Structures by Elma Durmisevic)

EX2

De nombreuses études montrent que les bâtiments sont majoritairement détruits parce qu’ils ne sont pas adaptés à d’autres usages que parce qu’ils souffrent de trop grandes dégradations.

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Réduction des coûts des travaux liés aux changements d’usages. Meilleure adaptabilité du bâtiment.
  • Réduction des coûts d’entretien maintenance en facilitant l’accès aux équipements et éléments, et le changement des éléments défectueux.
  • Réduction des coûts des travaux obligatoires liés aux changements de réglementation (ex. Amiante, mise en conformité aux normes handicapés et électriques, obligations de rénovation thermique, etc).
  • Réduction des coûts des travaux pour l’intégration de nouvelles technologies (ex. système de ventilation, fenêtres actives, dispositifs électriques, etc)
  • Réduction des coûts lors de la construction en cas d’erreurs ou de changements en cours de chantier.
  • Augmentation de la vie utile de certains éléments et du bâtiment. La durée de vie réduite d’un élément n’entraine pas la démolition d’autres éléments adjacents plus durables.
  • Utilisation optimisée des matériaux.
  • Valeur du bâtiment plus importante à la revente, notamment par la réduction des travaux nécessaires aux changements d’activités, et à la gestion de la fin de vie du bâtiment.
  • Facilités de revente du bâtiment et réduction des risques de démolition complète.
  • Obtention de crédits supplémentaires pour les certifications environnementales de bâtiments (HQETM, LEED®, BREEAM®). Voir page Certifications
  • Réduction des quantités de déchets générées et des coûts associés lors des phases d’évolutions et en fin de vie du bâtiment.
  • Eviter les éventuelles futures taxes ou pénalités liées à la génération de déchets de son bâtiment.
  • Amélioration de la qualité de l’air dans le bâtiment (réduction des liaisons collées, des changements prématurés par des produits neufs)
  • Meilleure acceptation du chantier par les pouvoirs publics et le voisinage.
  • Valorisation de l’image de la Maîtrise d’Ouvrage.
  • Facilités à intégrer des programmes d’aides (ADEME par ex).
  • En fin de vie du bâtiment, possibilité de revente des éléments, réduction des coûts de déconstruction, réduction des nuisances du chantier de démolition/déconstruction.
  • Possibilité de réemploi des éléments déconstruits sur un autre bâtiment.
  • Pour une Maîtrise d’œuvre, différentiation des autres équipes de conception et atteinte des objectifs environnementaux et techniques de la Maîtrise d’Ouvrage.
  • Réduction importante des impacts environnementaux globaux du projet.

De manière plus générale

  • Augmentation de la durée de vie des bâtiments et préservation de l’énergie grise.
  • Réduction de l’impact environnemental global du projet et du secteur de la construction.
  • Préservation des ressources en matières premières non renouvelables.
  • Réduction des émissions de GES et des pollutions diverses, liées à la production des produits neufs, de leur transport et de celui des déchets évités.
  • Réduction des quantités de déchets du secteur de la construction et des besoins en enfouissement.
  • Amélioration du potentiel de réemploi et de recyclage des éléments en réduisant leurs liaisons définitives.
  • Structuration de la filière du réemploi.
  • Création d’emplois. La déconstruction et les filières de gestion (reconditionnement, stockage, vente) des éléments déconstruits génèrent significativement plus d’emplois que la démolition et l’élimination/recyclage des déchets.
  • Génération d’éléments de « seconde main » et à faible prix bénéficiant aux populations à faible revenus.
  • Amélioration de la rentabilité de la déconstruction face à la démolition et développement du métier de la déconstruction.
  • Atteinte des objectifs des politiques publiques sur la réduction des déchets enfouis et sur le recyclage

EX 1

démontabilitébenef

Pour la maîtrise d’ouvrage

  • Économies financières sur la fourniture des matériaux, notamment si les éléments proviennent d’un bâtiment déconstruit appartenant à la même Maîtrise d’Ouvrage. EX1
  • Obtention de crédits supplémentaires pour les certifications environnementales de bâtiments (HQETM, LEED®, BREEAM®). Voir page Certifications
  • Valorisation de l’image de la Maîtrise d’Ouvrage démontrant une politique responsable et durable.
  • Pour une Maîtrise d’œuvre, différentiation des autres équipes de conception et atteinte des objectifs environnementaux de la Maîtrise d’Ouvrage.
  • Amélioration de la qualité de l’air intérieur (les produits ne sont plus émissifs).
  • Réduction des impacts environnementaux du projet.
  • Dans certains cas, mise à profit de l’esthétique des matériaux anciens.
  • Possibilité d’utiliser des matériaux qui ne sont plus sur le marché.
  • Facilités à intégrer des programmes d’aides.
  • Réponse aux objectifs de politique environnementale publique (réduction des GES, recyclage, réduction des déchets)

De manière plus globale

  • Réduction de l’impact environnemental global du projet et du secteur de la construction. EX2
  • Préservation des ressources en matières premières non renouvelables.
  • Préservation de l’énergie grise des éléments réemployés.
  • Réduction des émissions de GES et des pollutions diverses, liées à la production des produits neufs, de leur transport et de celui des déchets évités.
  • Structuration de la filière du réemploi par la création du besoin et des exutoires, et réduction progressive du prix des produits de déconstruction.
  • Amélioration de la rentabilité de la déconstruction face à la démolition.
  • Réduction des quantités de déchets du secteur de la construction et des besoins en enfouissement.
  • Création d’emplois. La déconstruction et les filières de gestion (reconditionnement, stockage, vente) des éléments déconstruits génèrent significativement plus d’emplois que la démolition et l’élimination/recyclage des déchets.
  • Atteinte des objectifs des politiques publiques sur la réduction des déchets enfouis et sur le recyclage.

EX1

Les coûts liés à la fourniture des matériaux dans une construction neuve représentent généralement de 40 à 50 % des coûts globaux.
Les bénéfices sont fonction de la disponibilité de matériaux et/ou des efforts faits en amont pour intégrer les éléments d’un bâtiment déconstruit à proximité, si les éléments déconstruits appartiennent à la Maîtrise d’Ouvrage.
Exemples de réduction de coûts par le réemploi présentés dans le guide OLD TO NEW DESIGN GUIDE SALVAGED BUILDING MATERIALS IN NEW CONSTRUCTION:

  • Le chantier du Materials Testing Labs à Vancouver a économisé environ 50 000 $ soit 7.5 % des coûts de construction.
  • Un chantier canadien de bâtiment de bureaux de 300 m2, en construction bois et R+2 a économisé environ 40 000 $ soit 50 % des coûts de fourniture des matériaux neufs et sur un coût total de 394 000$).
  • Le chantier du Liu Centre à Vancouver a économisé 27 000 $ en réutilisant des éléments de déconstruction d’un bâtiment qui lui appartenait (16 000 $ s’il avait dû acheter les éléments déconstruits). Le budget global du projet était de 3 millions $. Les éléments réutilisés ont été : poutres en lamellé collé, parquet bois, pavés béton.
  • Le chantier de 4 maisons de ville a économisé environ 6 000 $ sur 520 000 $ en réemployant 90 % du bois issu d’une maison ancienne et de son garage.

Les économies éventuelles sont conditionnées à l’existence d’une filière du réemploi proche ou à un travail amont pour l’intégration d’éléments déconstruits sur un autre chantier.

EX2.
Données sur la réduction d’émissions de CO2 par l’usage de produits de réemploi plutôt que neufs.
(Source : WRAP Guide / Inventory of Carbon& Energy (ICE), G Hammond and Jones, Univ of Bath)
Bardage métallique : 1.82kgCO2/kg ou environ 6kgCO2/m .
Aluminium : 8.53kgCO2/kg
Structure métallique : 45kgCO2/m² floor area.
Tuiles ardoises: 0.05kgCO2/kg, 0.9kgCO2/m² ou pour 1000 tuiles: 58kgCO2.
Tuiles en terre cuite : 0.43kgCO2/kg, 9kgCO2/m² ou pour 1000 tuiles : 1,050kgCO2.
Bois : 0.5kgCO2/kg19 ou 225kgCO2/m³.
Panneaux de bois feuillus : 7.2kgCO2/m²
Panneaux de bois conifères : 4.3kgCO2/m² (pour panneaux de 19 mm, parquets…)
Portes
Bois composite: 1.16kgCO2/kg
Porte récupérée: 33kgCO2/porte (garnitures exclues)
Pavés
Granit : 0.7kgCO2/kg ou 188kgCO2/m².
Remplacement de 100 mm d’asphalte par des pavés de granit récupérés : 0.14 kgCO2/kg ou 20kgCO2/m²
Remplacement de pavés béton par des pavés de granit récupérés: 0.2kgCO2/kg ou 26kgCO2/m².
Pierres de façade
Pierres de façade : 0.02kgCO2/kg ou 13kgCO2/m²  pour une épaisseur de 250 mm.
Pierres de façade récupérées à la place d’éléments en terre cuite neufs : 0.2kgCO2/kg ou 40kgCO2/m².
Moquette
Moquette: 4kgCO2/kg ou 10kgCO2/m².