Marie Short House

A la demande du client, la Marie Short House a été spécialement conçue avec des capacités d’adaptation, de démontage, de mobilité et de remontage. La maison est composée de deux corps de bâtiment quasi identiques, disposés dos à dos et en léger décalage; un pour dormir, l’autre pour vivre.

Une empreinte minimale sur le site : cette maison doit pouvoir être démontée puis remontée sur un autre site, il faut donc que son impact sur le sol soit minimalisé. La maison est donc montée sur pilotis avec un plancher surélevé.

Des murs pignons démontables : la structure poteaux poutres de l’édifice permet d’avoir des murs qui ne sont pas porteurs. Ainsi la maison de par sa trame modulaire peut s’étendre latéralement. Les murs ou parois vitrées ont été conçus pour pouvoir facilement être démontés et replacés aux nouvelles extrémités de l’extension, comme cela s’est produit de 1975 à 1981. Des assemblages à sec ont rendu le processus de démantèlement et de reconstruction possible, en générant peu ou pas de déchets.

Une extension limitée dans l’espace et  prévue dès la conception du bâtiment

Afin de respecter la trame structurelle régulière et pour ne pas surdimensionner les structures, l’extension de la maison n’a été prévue qu’horizontalement en suivant la trame mise en place.  Les murs pignons sont repoussés de quelques mètres.

La Marie Court House est un projet intéressant car il s’agit d’une maison d’habitation qui a été conçue pour être flexible en termes d’utilisation et d’espace. Il est intéressant de noter que cette demande vient du client lui-même qui est impliqué dans le projet dès la conception de son bâtiment mais aussi tout au long de son cycle de vie.

« DfD, Design for Disassembly in the Built Environment», 

Ines Gaisset, “Designing Buildings for Disassembly: Stimulating a Change in the Designer’s Role”, These, juin 2011

« Glenn Murcutt, Architecture for Place », Centre International pour le Ville, l’Architecture et le paysage (CIVA), 2012

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